Comment aider une personne de mon entourage victime de violences ?

• Les violences sexuelles désignent tout acte ou tentative d’acte sexuel exercé par autrui sur une personne sans son consentement  , quelle que soit leur relation et dans n’importe quel contexte.
• Les violences sexuelles peuvent être exercées dans l’espace public ou privé, par des inconnu·es, des connaissances ou des proches.
• Les violences sexuelles sont commises en grande majorité par des hommes et les victimes sont en majorité des femmes, mais ces violences peuvent toucher tout le monde.

Respirez un grand coup

• Ce ne sera pas facile à entendre mais vous devez garder votre calme.
• Respectez son rythme et ne la brusquez pas.

Rassurez-la

• « Je te crois. »
• « Tu as bien fait de m’en parler. »
• « Merci pour ta confiance. »

Revalorisez-la

• « C’est très courageux de ta part d’en parler. »
• « Tu as beaucoup de courage. »

Rappelez-lui qu’elle n’est pas coupable

• « Tu n’y es pour rien. »
• « C’est l’auteur·e qui est coupable. »

Rappelez-lui que la loi la protège

• « La loi interdit ces violences »
• « Il n’a pas le droit de te faire ça. »

Proposez-lui de l’aide

• « Est-ce que tu veux de l’aide ? »
• « Je peux t’aider. »

• Ne remettez pas en cause son récit.
• N'insistez pas pour obtenir les détails des faits.
• Ne cherchez pas à atténuer la responsabilité de l’auteur·e ou à banaliser les faits.
• Ne jugez pas ses choix et son comportement.

Centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) :

• Prise en charge médicale, médico-légale, policière et psychologique
• Possibilité d’examen-légal et de porter plainte
• Disponible 24h/24h et 7j/7j
• Gratuit pour tout le monde
• Plus d’infos : https://cpvs.belgium.be

Si la violence sexuelle est récente, dites à la personne de :

• Se présenter au CPVS le plus rapidement possible après les faits (idéalement dans les 72 heures).
• Y apporter un maximum d’objets susceptibles de contenir des traces éventuelles de l’auteur·e, de préférence dans un sac en papier : vêtements, les draps ou literie, préservatif, serviettes hygiéniques ou papier toilette, etc.
• Essayer de ne pas uriner ou recueillir l’urine dans un petit pot et l'amener au CPVS.
• Dans la mesure du possible, éviter de boire, de manger ou de se laver afin de faciliter la recherche de preuves.

Laissez la victime agir à son rythme, informez-la mais ne la pressez pas à effectuer des démarches.

Vous êtes un soutien précieux pour la victime, mais vous sentez peut-être vous-même démuni·e ? Vous pouvez faire appel à des professionnel·les de l'écoute :

• Le numéro gratuit 0800/98.100 : chat et écoute confidentielle pour toute personne concernée par les violences sexuelles, qu’elle soit victime, proche de la victime ou professionnelle.
• Le numéro gratuit 0800 13 500 pour la Communauté flamande : Accueil, consultations téléphoniques, soutien juridique, social et psychologique, gestion de crises, accueil et logement, prévention.

Au contraire d'une dispute entre (ex-)partenaires, les violences entre (ex-)partenaires se caractérisent par :

• La volonté de domination, de contrôle d’une personne sur l’autre
• La peur et la honte dans le chef de la victime
• Le non-respect de la liberté de choix de la victime
• Le caractère répétitif / persistant et unilatéral

L’objectif est donc de briser l'autre, l’effrayer et l'obliger à se soumettre. Lorsque la violence s’exerce, le respect de l'autre et l'égalité disparaissent.

On entend par (ex-)partenaire la personne avec laquelle la victime a entretenu ou entretient une relation intime.

Respirez un grand coup

• Ce ne sera pas facile à entendre mais vous devez garder votre calme.
• Respectez son rythme et ne la brusquez pas.

Rassurez-la

• « Je te crois. »
• « Tu as bien fait de m’en parler. »
• « Merci pour ta confiance. »

Revalorisez-la

• « C’est très courageux de ta part d’en parler. »
• « Tu as été très fort·e pour survivre dans des conditions si pénibles »

Rappelez-lui qu’elle n’est pas coupable

• « Tu n’y es pour rien. »
• « C’est l’auteur·e qui est coupable. »

Rappelez-lui que la loi la protège

• « La loi interdit ces violences »
• « Il n’a pas le droit de te faire ça. »

Proposez-lui de l’aide

• « Est-ce que tu veux de l’aide ? »
• « Je peux t’aider. »

• Ne remettez pas en cause son récit.
• N'insistez pas pour obtenir les détails des faits.
• Ne cherchez pas à atténuer la responsabilité de l’auteur·e ou à banaliser les faits.
• Ne jugez pas ses choix et son comportement.

Plusieurs services peuvent l’aider à sortir du cycle de la violence :

• Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales (CPVCF)
  Accompagnement spécialisé à toute personne concernée par les violences conjugales et/ou intrafamiliales
  Boulevard de l'Abattoir, 27-28 – 1000 Bruxelles
  02 539 27 44
  www.cpvcf.org
• Centrum Algemeen Welzijnswerk (CAW) : Service d’aide aux victimes
  Conseils et soutien juridique et psychologique intégral
  Rue du Poinçon 19a, 1000 Bruxelles
  Tel : 02 486 45 15
  www.caw.be/hoe-wij-helpen/begeleiding/schokkende-gebeurtenis/slachtoffer...
• Le numéro 0800 30 030
  Ligne d’écoute violences conjugales
  Gratuit, anonyme et disponible 24h/24 et 7j/7
  Plus d’informations : www.ecouteviolencesconjugales.be
• Le numéro 1712
  Ligne d’assistance destinée à toutes les personnes qui ont des questions sur la violence, les abus et la maltraitance des enfants.
  Plus d’informations : www.1712.be

Vous êtes un soutien précieux pour la victime, mais vous sentez peut-être vous-même démuni·e ?
Vous pouvez faire appel à des professionnel·les de l'écoute :

• Le numéro 0800 30 030
  Ligne d’écoute violences conjugales
  Gratuit, anonyme et disponible 24h/24 et 7j/7
  Plus d’informations : www.ecouteviolencesconjugales.be
• Le numéro 1712
  Ligne d’assistance destinée à toutes les personnes qui ont des questions sur la violence, les abus et la maltraitance des enfants
  Plus d’informations : www.1712.be